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GAME OF LIFE - Page 4

  • Test du jeu Okami

    Quoi de plus apaisant et de plus artistique que des estampes japonaises ? Si vous vous sentez prêt à prendre part à l’une d’elle et vivre l’une des légendes japonaises les plus incroyables jamais racontées, Okami est fait pour vous.

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    Vous dirigez Amateratsu, le loup blanc légendaire qui devra expier la terre de nippon des démons maléfiques en usant de son statut de divinité solaire, et surtout du pinceau céleste qui vous permettra de ramener à la vie les éléments de la nature, tout comme renvoyer aux enfers les divers ennemis qui parsèment le monde. Voila. Pourquoi une aussi courte présentation ? Que se passe-t-il sur Presse-start.com ? Rien, ne vous inquiétez pas ! Mais rassurez-vous, il est impossible de passer la longue introduction du jeu, et vous serez dès lors forcé à écouter l’épopée épique de Nagi et Shiranui, qui ont, il y a 100 ans, uni leurs forces pour mettre un terme définitif (en théorie) aux agissements du démon Orochi.

    Niveau progression de jeu, bon nombre d’entres vous ne pourront éviter la comparaison avec un certain Zelda. En effet, nous suivons sensiblement le même style de jeu, à savoir récupérer des informations avant de se diriger vers le temple ou nous irons éradiquer le vilain méchant, sans oublier évidemment la récupération de l’objet spécifique dudit temple. Cependant ne vous méprenez pas, Zelda et Okami se ressemblent éventuellement sur la forme, mais en rien sur le fond. Ici, nous aurons affaire à une ambiance plus pesante, plus captivante pour certains, mais aussi et surtout plus mature. Enfin, sachez que si les deux jeux peuvent avoir une quelconque similitude, il faut savoir qu’une partie des développeurs d’Okami, chez Clover, sortent tout droit des studios de Capcom ayant réalisé les épisodes GameBoy (Oracle of Seasons, Oracle of Ages et Zelda : Minish Cap), ceci expliquant peut-être cela.

    gameplay du jeu Okami

    Niveau gameplay la aussi, rien à redire, Amaterasu se dirige parfaitement, et le soft donne la possibilité au joueur d’orienter la caméra selon son bon vouloir, ainsi qu’un angle de vue plus distant en pressant la touche L1. Le jeu repose essentiellement sur des phases de recherche mais l’action ne sera pas en reste puisque Amateratsu n’hésitera jamais à montrer les crocs pour en finir avec les monstres du coin. Les combats se déroulent ainsi dans des arènes closes, et l’on obtiendra alors diverses ressources comme de l’argent, ou bien encore des points d’expérience permettant à terme d’augmenter le niveau de vie de notre loup, ou bien encore les fioles d’encre à notre disposition. En effet, vous n’êtes sûrement pas sans savoir qu’Okami nous demandera fréquemment d’user du pinceau céleste afin de redonner un peu de fraîcheur à cette nature décidément bien mal en point. On découvrira ainsi au fur et à mesure les nouvelles possibilités du pinceau qui nous seront inculquées par diverses divinités. L’utilisation de ce dernier est un modèle de simplicité puisqu’il suffira de presser la touche R1 pour activer le mode pinceau, puis dessiner à sa guise via le stick analogique gauche. On appréciera également l’humour distillé tout au long du jeu avec notamment des personnages bien farfelus (Papy Mandarine), mais également quelques clins d’œil aux précédents titres de la firme (Devil May Cry). Pour ce qui est des rares défauts, on notera notamment des cut-scenes parfois assez lourdingues, impossible à passer, et dont les phases de dialogue se résument à une espèce de charabia incompréhensible, rapidement prise de tête. Pour conclure, sachez qu’une bonne cinquantaine d’heures seront nécessaires pour dénicher tous les secrets enfouis dans le monde d’Okami, et vous obtenez là un soft à posséder impérativement.  

    Quoi qu’il en soit, ce jeu est une œuvre d’art sur DVD ! Scénario captivant, accompagné par des musiques et des effets sonores envoûtants qui vous transcenderont tout au long de l’aventure. Bien que le côté épique de l’aventure suffira à lui seul à contenter n’importe quel joueur, c’est également une véritable prouesse technique qu’il faut ici saluer, avec une utilisation du cel-shading judicieuse, et des effets tout bonnement somptueux, notamment lors des fleuraisons. Digne des plus grandes estampes japonaises jamais réalisées, le maître en la matière, Katsushika Hokusai, n’aurait pas démenti cette affirmation. Les couleurs pastel se fondent dans des décors plus merveilleux les uns que les autres. Lorsque votre loup prendra de la vitesse, des fleurs et autres herbes pousseront sur son passage. Amaterasu, maîtresse de la nature, réalise les mêmes prouesses que le dieu cerf de Princesse Monoke du grand Myasaki.

    Conclusion : 9.5/10

    Les studios Clover nous livrent ici un héritage. Un héritage synonyme que les grands jeux peuvent encore voir le jour à force d’imagination et de persévérance. Un scénario en béton armé, un gameplay en acier, rien ne peut empêcher Okami de trôner fièrement au panthéon des meilleurs jeux vidéos jamais crées. Un chef d’œuvre d’originalité et de fraîcheur, qui réveillera l’âme de poète qui dort en chacun de nous.

     

  • Test du jeu Excite Truck

    Présenté pour la première fois à l’E3 2006, Excite Truck daigne enfin parvenir jusqu’à nos chères petites Wii européennes, de quoi palier quelques petites heures au cruel manque de titres sur la machine de Nintendo en ce début d’année.


    excite-truck.JPGIl est clair qu’hormis les amateurs de jeux d’aventures et de party games, qui ont pu savourer Zelda : Twilight Princess et Rayman contre les Lapins Crétins, la Wii n’a pas vraiment su prouver sa tant clamée ‘jouabilité révolutionnaire’ dans les autres genres. Un Red Steel mou du genou ou encore un Far Cry immonde pour représenter le FPS, des jeux de course atroces avec notamment un GT Pro Series à vomir et un Need for Speed Carbon dont certains experts tentent encore d’en découvrir l’intérêt, et toute une flopée de licences boueuses avec pèle-mêle L’Age de Glace 2, Cars, Les Rebelles de la Forêt ou encore Happy Feet, bref, que du lourd. Mario Galaxy et Metroid Prime 3 étant repoussés à la fin d’année, c’est avec une certaine appréhension, doublée d’une bribe d’espoir que l’on enfourne la galette d’Excite Truck dans notre petite Wii. Le titre de Nintendo saura-t-il enfin faire renaître l’engouement du joueur pour sa machine ?

    Le jeu Excite Truck

    Mais stoppons là cet élan lyrique purement provocateur et intéressons-nous de plus près à ce que le titre a à nous offrir. Pour débuter, on notera que si les précédents jeux de course de la machine pêchaient par une jouabilité pas franchement précise, cet Excite Truck s’avère particulièrement aisé à prendre en main, mieux encore, ce n’est qu’au bout de quelques secondes de jeu qu’on se laisse envahir par une agréable sensation de conduite. Le principe est simple (presque classique oserait-on dire), il suffit de tenir la Wiimote à l’horizontale, de presser la touche 2 pour appuyer sur la pédale d’accélérateur et de presser la croix directionnelle pour activer le turbo. Un turbo à utiliser bien sûr avec parcimonie puisqu’il faudra alors garder un œil avisé sur la jauge de température du moteur, et faire en sorte que celle-ci n’atteigne pas le rouge, sous peine de voir son moteur partir en fumée. Pour tourner, rien de plus simple puisqu’il suffira alors de faire pivoter la Wiimote vers la droite ou la gauche selon la direction voulue. Petite subtilité, lors des sauts, incliner la manette vers l’arrière permettra de planer dans les airs, tandis que tourner le pad vers l’avant permettra de rejoindre le sol plus rapidement. Sympa.

    En effet, les sauts sont légion dans Excite Truck et l’on passera ainsi pas mal de temps à flirter avec les nuages. Certaines envolées sont particulièrement impressionnantes, et à défaut d’observer une aire de jeu détaillée et superbement modélisée, on appréciera de pouvoir s’adonner aux joies du pilotage sans le moindre ralentissement. Bien sûr, il ne s’agira pas de courir bêtement contre 5 autres survoltés de la pédale, et il faudra ainsi, outre rechercher la victoire, tenter de récupérer des étoiles, essentielles à la progression dans le jeu. Pour ce faire, on pourra déraper, effectuer d’énormes sauts, tamponner violemment ses adversaires et effectuer d’autres galipettes qui feront grimper le compteur d’étoiles. Terminer en tête vous octroiera par exemple 50 étoiles supplémentaires.

    Côté modes de jeux, le soft nous propose de participer à quatre championnats distincts, dans deux niveaux de difficulté différents. Les circuits sont relativement variés dans l’ensemble et l’on passe ainsi d’une zone aride à une forêt, sans oublier le classique parcours enneigé. Rien de bien transcendant techniquement, mais une fois de plus, l’animation impeccable et la distance d’affichage plus que raisonnable offrent quelques bonnes sensations. Certains pesteront cependant face à un aliasing relativement tenace, aussi bien en RGB qu'en 480p. Mais le gros hic (il en fallait bien un quand même), c’est que dans le fond, cet Excite Truck semble finalement plus proche de la vulgaire démo technique que d’un véritable jeu. En effet, ne proposant que quelques circuits et des challenges trop simplets, il ne faudra pas plus de quelques heures pour en voir le bout. Certains se rabattront éventuellement quelques heures sur le mode deux joueurs en écran splitté, tandis que les autres pesteront face à l’absence de réels challenges, et surtout d’un mode en ligne qui aurait pu grandement relancer l’intérêt de l’ensemble. Reste seulement à définir dans quelle catégorie de joueurs vous vous situez.

    Conclusion     6.5/10

    Malgré quelques appréhensions, force est d’admettre que cet Excite Truck s’avère finalement très sympathique, et le plaisir de jeu est immédiat. Dommage toutefois que l’ensemble soit si léger. Davantage de challenges et d’options multijoueurs, ainsi qu’une difficulté un peu plus élevée auraient clairement joué en sa faveur. La prochaine fois peut-être.

  • Test Call of Duty : LCV

     

    Après des hauts et des bas sur consoles de salon et PC, voilà que Call of Duty décide de prendre d’assaut la PlayStation Portable de Sony.

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    Ce Call of Duty : Les Chemins de la Victoire constitue donc la première itération portable d’une des licences phares d’Activision (si l’on excepte évidemment l’opus N-Gage). Comme à l’accoutumée, c’est la Seconde Guerre mondiale qui va constituer le fond de nos aventures et c’est en incarnant tour à tour les forces américaines, canadiennes et britanniques que l’on va devoir mener à bien la quinzaine de missions proposées. Une courte intro en noir et blanc réalisée à partir d’images d’archives et nous voilà replonger au cœur des affrontements de cette guerre historique…une fois de plus…

     

    Gameplay Call of Duty : Les Chemins de la Victoire

    Le jeu suit donc en toute logique le chemin tracé par ses aînés, et nous propose un FPS à la mise en scène travaillée. Les premières minutes sont d’ailleurs idéalement pensées pour nous plonger au cœur de l’action, et outre nous inculquer les rudiments du gameplay, le soft offre d’office une excellente ambiance, toujours aussi scriptée certes, mais efficace. Côté gameplay donc, en l’absence de second stick analogique, les développeurs ont mis en place 4 possibilités de jeu différentes, mais celle proposée par défaut constituera très certainement la meilleure alternative pour chacun. Les déplacements du personnage se gèrent au stick analogique, tandis que les quatre boutons permettront de straffer et viser vers le haut ou vers le bas. Le bouton L permet pour sa part de viser plus précisément tandis que le bouton R est réquisitionné pour faire feu sur l’ennemi. Après un petit temps d’adaptation, l’ensemble se révèle relativement aisé, d’autant plus que les développeurs ont eu la bonne idée d’inclure un système de visée automatique, qui, en fonction de l’arme portée, permettra de locker un ennemi proche, et ainsi combler tant bien que mal au manque de précision inhérent à cette satanée absence de second stick analogique. Libre à vous toutefois de désactiver cette option. Le lancer de grenades, le rechargement, le changement d’armes ou encore le fait de s’accroupir et de se mettre sur le ventre sont autant de possibilités accessibles via la croix directionnelle, mais le gameplay dans son ensemble n’est pas très adaptée au support et manque terriblement de confort de jeu.

     

    Les amateurs de la série Call of Duty retrouveront sans problème leurs repères puisque cet opus PSP ressemble à un ersatz de ce que l’on a déjà pu voir sur consoles et PC. Les mécanismes de jeu sont identiques, et l’on devra inlassablement effectuer divers actes héroïques comme récupérer des documents, faire sauter des points stratégiques ennemis, manœuvrer de grosses mitrailleuses pour sécuriser un endroit, éradiquer des blindés ennemis grâce au lance-roquette, etc. Rien de foncièrement original donc, sans compter sur une progression scriptée au possible (si bien que les habitués sauront parfois à l’avance quelle porte va s’ouvrir ou même d’où vont surgir les ennemis), mais aussi, et surtout, une IA ennemie proche du néant. Outre la possibilité d’activer un système de visée assistée, il semblerait qu’afin de compenser au manque de précision des contrôles, les développeurs aient décidé d’ôter des soldats allemands toute forme d’intelligence. Si bien qu’il arrivera très fréquemment qu’un ennemi nous manque misérablement à moins de trois mètres de distance ou bien qu’un autre n’ait toujours pas détecté notre présence alors que nous sommes à dix mètres devant lui. Un défaut évident qui facilite alors grandement la tâche du joueur, sans compter le fait que la jauge de vie semble également relativement généreuse, son principe de régénération étant par ailleurs identique à celui des opus console. Cela ne signifie pas qu’il est impossible de mourir dans Call of Duty : Les Chemins de la Victoire, mais après avoir saisi le concept, on arrête de se planquer constamment pour davantage foncer dans le tas.

    Graphiquement, le titre est plutôt réussi et même si certaines modélisations laissent clairement à désirer, le soft offre quelques bons effets comme des explosions correctes et des aires de jeu relativement détaillées, bien qu’un peu trop étriquées par endroits. L’action est omniprésente et les quelques temps morts n’augurent généralement rien de bon pour la suite. L’architecture des niveaux rappelle pour sa part grandement Call of Duty 3 avec son lot de maisons bombardées, de murs écroulés et autres tranchées salvatrices. On restera assez déçu toutefois par le côté sonore de l’ensemble, assez peu inspiré visiblement, ainsi qu’un manque de trame scénaristique flagrant, le soft nous demandant simplement d’enchaîner les missions sans grandes surprises. Côté multi, le soft n’offre pas de fonctions online, juste du réseau local permettant à six joueurs de s’affronter en deathmatch, capture du drapeau et d’autres modes très classiques. Bof…

     

    Conclusion Call of Duty : 5.5/10

    Très prometteur lors des premières minutes de jeu, Call of Duty : Les Chemins de la Victoire se révèle relativement insipide au final, la faute à une progression peu inspirée, un gameplay pas vraiment adapté malgré quelques bonnes idées, et finalement un intérêt de jeu quasi inexistant. Sans compter le fait que moins de cinq heures de jeu seulement nous ont permis de boucler la campagne solo…

  • Test Ghost Rider

    Après X-Men 3, et en attendant le futur SpiderMan, c’est Johnny Blaze, alias le Ghost Rider, qui est aujourd’hui sous le feu des projecteurs.

    Qui dit film à gros budget dit évidemment adaptation vidéoludique et Ghost Rider n’échappe pas à la règle, avec un jeu qui arrive quelques jours seulement avant la sortie du film sur grand écran. Ghost Rider relate l’histoire de Johnny Blaze, un cascadeur qui a décidé de vendre son âme au diable afin de sauver la vie de son père. S’il garde son apparence humaine en pleine journée, notre cher Johnny se meut inévitablement en Ghost Rider dès la nuit tombée, un chasseur de primes traquant sans relâche les âmes issues des enfers. Mais pour sauver sa bien aimée Roxanne, Johnny Blaze va devoir se retourner contre son créateur, le diable en personne. Personnage crée en 1972, Ghost Rider ne bénéficie certes pas de la même aura qu’un SpiderMan ou qu’un Wolverine, mais le côté torturé du personnage et les joutes sanglantes qui accompagnent chacune de ses virées nocturnes lui confère une classe indéniable.

    Le gameplay de Ghost Rider

    Pour ce qui est du jeu en lui-même, on se doute bien qu’une telle adaptation ne se fera pas via un jeu de stratégie, ni même de combat au tour par tour, et l’on a donc logiquement affaire à un soft 100% orienté action, dans lequel on incarnera le Ghost Rider, et avec qui on prendra un malin plaisir à dessouder du démons à grands coups de chaîne, de poings, mais aussi de fusil. Lorgnant clairement du côté d’un certain Devil May Cry, cette énième adaptation surprend de prime abord par son esthétique assez travaillée, alternant décors baroques et modernes avec brio, le tout, soutenu par des graphismes plutôt réussis. L’animation n’est pas en reste et les différentes attaques de Johnny Blaze sont joliment détaillées, sans compter la possibilité d’attraper ses adversaires via la touche indiquée au moment opportun (dans la veine d’un God of War), ce qui donnera lieu à un ralenti de l’action très réussi. Si le panel de mouvements est plutôt restreint au départ, nos exploits dans les niveaux nous permettront à chaque écran d’intermission de débloquer de nouveaux combos ou augmenter la puissance de certaines attaques. A noter également qu’il sera possible de déverrouiller pas mal de secrets intéressants comme des vidéos exclusives, ou encore quelques pages des différents Comics. Sympa.

     

    En revanche, là ou le bât blesse, c’est dans la progression générale, bien trop répétitive et lassante à la longue. En effet, le soft ne vous demandera pas plus que de marteler de manière frénétique les touches Carré et Triangle, essentielles pour mettre à genoux vos différents assaillants. Il s’agit donc d’éliminer une série d’ennemis, avant d’en éliminer une autre plus conséquente afin de conclure le niveau. Certes, le soft nous propose de relever quelques défis comme terminer le niveau en un temps donné ou bien encaisser le moins de dégâts possibles, mais rien de bien transcendant au final. Les quelques phases à motos auraient pu éventuellement redonner un coup de fouet à l’ensemble, mais là encore, l’action n’est pas passionnante et l’on finit irrémédiablement par s’ennuyer ferme. Dommage, car l’univers est plutôt intéressant dans l’ensemble, et la technique n’est pas en reste. Un jeu très prometteur  lors des premières minutes de jeu, mais dont le principe s’essouffle finalement dès la fin du premier niveau.

    Conclusion : 5/10

    Ghost Rider n’est pas une énième adaptation bâclée comme on en voit trop souvent. Le jeu est très agréable à l’œil, les combos sont nombreux et jouissifs à réaliser, seulement la progression est bien trop basique pour tenir en haleine le joueur le long des quelques niveaux proposés. Les fans seront éventuellement ravis de découvrir les différents bonus à débloquer ainsi que le mode multi, exclusif à cette version PSP. Dommage car le titre possédait un réel potentiel.

     

  • Chronique du jeu Final Fantasy XII - suite

    Bien sûr, il ne s’agit pas ici de reprocher au jeu Final Fantasy XII d’avoir à parcourir ces longs kilomètres à pied, car on est parfois amenés à les faire dans des environnements très agréables, et tout cela symbolise à merveille le processus de progression : plus l’on marche, plus l’on grandit. Non, il s’agit plutôt en fait de ce fameux détail : de l’impression que me ballotte de gauche et de droite avec la seule intention de faire grimper mon compteur de jeu. Car les cartes sont, quoi qu’il arrive, gigantesques, et surtout remplies d’ennemis qui réapparaissent incessamment. Mais surtout : l’aspect exploration prend, à terme, très largement le pas sur le scénario. A chaque rebondissement, de nouvelles heures d’errance. Toutes ces immensités de sable n’arrangent d’ailleurs rien à l’affaire et contribuent à rendre les voyages encore plus répétitifs. D’un coup, je me suis même senti proche de ceux qui font ça en vrai.

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    Remboursez !

    De fait, la carte du jeu est vaste, et à force de lire les critiques sur Final Fantasy XIII (« Y a que des couloirs ») je n’ai pas pu m’empêcher de trouver ça ironique (d’ailleurs, il va falloir passer à autre chose au bout d’un moment). Je n’ai aussi, et c’est le sujet de ce qui va suivre, pas pu m’empêcher d’y voir une autre maladresse.

    Du coup on sent bien que FF XII est fait pour durer. Il a été prévu pour à la base et installe très vite l’idée qu’il va durer longtemps. Très longtemps. Trop longtemps ? Peut-être. Il faut savoir que plus un jeu dure longtemps, plus le temps s’étiole. FF XII peine à combler les interstices avec autre chose, par exemple en proposant des discussions au sein du groupe, des petites anecdotes qui font rire. Si j’avais véritablement accroché au jeu, mon ressenti aurait sans doute été différent, mais le scénario me semble, à tort, étiré sur des heures et des heures. Les jeux longs ne sont pas forcément les meilleurs. Mais l’inverse est souvent vrai.

  • Chronique du jeu Final Fantasy XII

    Il m’a toujours semblé que Final Fantasy XII faisait partie de ces jeux à faire, pas seulement parce qu’il est issu d’une des sagas de RPG japonais les plus illustres, mais aussi parce qu’il symbolise l’accomplissement des Final Fantasy sur PS2. A certains égards, il apporte un renouveau parfois critiqué… à une série parfois critiquée. Fini le tour par tour traditionnel, donc, et bienvenue le système hybride d’action en temps réel. Les gens ont adoré, détesté, et le jeu a le mérite de ne pas laisser indifférent. Du coup, dernièrement, j’ai pris le temps de me jeter dans l’aventure et je sais enfin ce qu’est Final Fantasy XII.

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    D’une manière générale je me préserve bien d’être un intégriste du « c’était mieux avant ». La nouveauté ne me fait pas peur, et j’ai toujours salué à bras le corps les initiatives allant en ce sens. Dans cet article, je ne remettrai donc pas en question le gameplay de cet épisode. Square Enix avait souhaité apporté un nouveau vent de fraicheur à une saga antédiluvienne et je ne peux que saluer cette initiative. C’était même courageux de leur part, à défaut d’être culotté. Toutefois, à force de jouer, il y a certains détails que l’on retrouve d’une production à l’autre, avec un air triste, presque abattu : « Ah, ils ont fait comme ça eux aussi… ». Final Fantasy XII m’a, malheureusement, permis de retrouver certains de ces détails qui m’agacent.

    Dans la marche, tu croiras

    Si on regarde d’un peu plus près les Final Fantasy et les RPG old-school en général, les évènements d’importance (telle que la découverte d’un riche et puissant bolide) se passent toujours au même moment. En ce qui nous concerne, c’est à la fin. A la fin, toujours, qu’on a le droit à un super vaisseau qui nous permet d’éviter toutes les rencontres aléatoires (ah, on me signale dans l’oreillette qu’ici les monstres sont visibles) et d’aller où on veut quand on veut. En pratique, l’utilité d’avoir un tel engin à ce stade du jeu permet essentiellement de revisiter rapidement les différents lieux déjà découverts, de compléter les différentes quêtes secondaires, et de prendre des niveaux parfois précieux à la vue du boss de fin. Mais souvent, quoi qu’il arrive, il faut marcher. Marcher, suer, avoir mal aux pieds. Tel est le crédo des vrais aventuriers. Alors bien sûr, dans Final Fantasy XII, petite astuce : avant qu’on ait vraiment accès à ce fameux vaisseau, on est parfois déposés devant notre prochaine destination. Mais jamais, jamais devant la porte. Ça serait beaucoup trop simple (et on aurait pas à parcourir les trente derniers kilomètres à pied). Et c’est même justifié dans le scénario du jeu : c’est physiquement impossible d’être déposé devant la porte (ne riez pas, je préfère simplement ne pas détailler).

  • Fifa 20 : si près du but…

    Que les détracteurs de FIFA Ultimate Team sur le site gamerlife et autres sans talent du ballon rond ne vomissent pas de désespoir : Fifa 20 est un cheval fougueux qui s’apprivoise doucement mais surement avec le temps. Ecoeuré et paumé, au début, comme un mioche oublié dans une orgie, on résiste, ulcéré, au ras-le-bol et à l’envie de brûler vif le dvd. Puis, partie après partie, les déclics s’enchaînent et l’on finit par taquiner à l’aveugle, sans même penser à y penser, ce qui nécessitait, dix matchs plus tôt, une mise en pause, trente secondes de réflexion et quatre mains en rab. Terriblement laborieux mais monstrueusement jouissif. Au point de se repasser en boucle vos tacles les plus burnés au ralenti.

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    FIFA 20 : Bref, on s’éclate dans les tranchées. Pour s’emmerder aux avant-postes  ?

    Dans Fifa 20, le nouvel opus d’EA donne de l’air, du rythme et du talent aux attaquants. Dopage ? Surboostage ? Plus simple et plus sain : l’IA en bave autant que nous pour défendre ! Autrefois étouffés par un pressing de morbac sous coco, les offensifs s’octroient quelques mètres carré supplémentaires d’espace vital pour s’offrir le luxe de cogiter (pas trois heures non plus hein…) et de placer, enfin, des dribbles de tous les jours.
    On n’en devient pas pour autant un Lionel Messi. Chaque geste technique, timing et opportunisme obligent, se mérite et ne sert le plus souvent qu’à créer ce micro-décalage qui permet de dénouer et d’aérer derrière le jeu de passes. Etourdissant. Le champ des possibles n’a jamais été aussi vaste.
    Alors round 20, perfect ?

     Et bordel, y a un « mais »…

    Un gros même. Quand on flirte tant avec la perfection et qu’on n’en exige pas moins du joueur, le plus infime hoquètement dans la mécanique de jeu fait grincer tout l’engrenage. Fifa ultimate team s’épargne le gros défaut sale qui tâche mais nous inflige une batterie de petits loupés qui sabordent cette promesse de perfection. Le système de  changement de joueur, salement laborieux, vous coûtera dix buts et trois manettes par saison. Doublez la mise avec l’IA de vos collègues globalement brillante, ponctuellement aux pâquerettes. Sans oublier un homme en noir, pathologiquement accroc aux péno. Et qui ne sait pas compter jusqu’à six, le gardien adverse s’offrant parfois  20 secondes tranquillou pétou pour dégager. A savourer quand vous êtes menés 1-0 à la 88ème minute en finale de Ligue des Champions…


    Bref, France-Brésil en puissance, Fifa 20 flirte, à force de microdéconner par ci par là, avec le France-Bulgarie de 94. Un potentiel de champions et des promesses d’étoiles sur le maillot barbouillés par des ginolettes (comprenne qui pourra…). Trop con. Mais trop bon quand même. Par cette impression rare d’enfin toucher, après quelques années d’updates à plein tarif, à un nouveau jeu de foot. Par un plaisir de jeu qui survit aux petites conneries. Et par cette conviction presque mystique qu’il faudra être prêt pour un Fifa 13 enfin parfait.

  • Et si les jeux vidéo n’étaient pas si néfastes que ça ?

    Avec la sortie des PS4 et autres Xbox One, le débat est relancé et aujourd’hui, une étude montre que les jeux vidéo seraient en réalité très bons pour le cerveau !

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    Qui n’a jamais entendu une phrase type “Tu vas finir abruti à force de jouer à tes jeux vidéo“ ? Si votre mère a déjà menacé votre santé mentale en mettant les jeux vidéo en cause, vous pourrez maintenant lui rétorquer qu’elle avait tort ! En effet, une étude allemande révèle que les jeux vidéo ne sont pas si néfastes que ça… Mieux encore, ils sont plutôt bons pour la santé mentale ! Ainsi, une utilisation régulière de jeux vidéo pourrait développer certaines parties de votre cerveau… Une bonne excuse pour acheter Call Of Duty Ghosts qui est sorti récemment !

    Mieux encore, les jeux vidéo seraient un très bon stimulant pour prévenir des maladies mentales comme la schizophrénie, la maladie de Parkinson ou encore la maladie d’Alzheimer. Testé sur le jeu vidéo Super Mario 64, des chercheurs ont exposé un groupe de différents individus aux jeux vidéo pendant 30 minutes par jour. Après test, ils ont constaté une augmentation de la matière grise dans différentes parties du cerveau. Si l’étude vous interesse, vous pouvez la consulter sur Molecular Psychiatriy. En tout cas, comme excuse pour vous voir offrir la meilleure console entre la PS4 et la Xbox One… Il n’y a pas mieux !