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Test Ghost Rider

Après X-Men 3, et en attendant le futur SpiderMan, c’est Johnny Blaze, alias le Ghost Rider, qui est aujourd’hui sous le feu des projecteurs.

Qui dit film à gros budget dit évidemment adaptation vidéoludique et Ghost Rider n’échappe pas à la règle, avec un jeu qui arrive quelques jours seulement avant la sortie du film sur grand écran. Ghost Rider relate l’histoire de Johnny Blaze, un cascadeur qui a décidé de vendre son âme au diable afin de sauver la vie de son père. S’il garde son apparence humaine en pleine journée, notre cher Johnny se meut inévitablement en Ghost Rider dès la nuit tombée, un chasseur de primes traquant sans relâche les âmes issues des enfers. Mais pour sauver sa bien aimée Roxanne, Johnny Blaze va devoir se retourner contre son créateur, le diable en personne. Personnage crée en 1972, Ghost Rider ne bénéficie certes pas de la même aura qu’un SpiderMan ou qu’un Wolverine, mais le côté torturé du personnage et les joutes sanglantes qui accompagnent chacune de ses virées nocturnes lui confère une classe indéniable.

Le gameplay de Ghost Rider

Pour ce qui est du jeu en lui-même, on se doute bien qu’une telle adaptation ne se fera pas via un jeu de stratégie, ni même de combat au tour par tour, et l’on a donc logiquement affaire à un soft 100% orienté action, dans lequel on incarnera le Ghost Rider, et avec qui on prendra un malin plaisir à dessouder du démons à grands coups de chaîne, de poings, mais aussi de fusil. Lorgnant clairement du côté d’un certain Devil May Cry, cette énième adaptation surprend de prime abord par son esthétique assez travaillée, alternant décors baroques et modernes avec brio, le tout, soutenu par des graphismes plutôt réussis. L’animation n’est pas en reste et les différentes attaques de Johnny Blaze sont joliment détaillées, sans compter la possibilité d’attraper ses adversaires via la touche indiquée au moment opportun (dans la veine d’un God of War), ce qui donnera lieu à un ralenti de l’action très réussi. Si le panel de mouvements est plutôt restreint au départ, nos exploits dans les niveaux nous permettront à chaque écran d’intermission de débloquer de nouveaux combos ou augmenter la puissance de certaines attaques. A noter également qu’il sera possible de déverrouiller pas mal de secrets intéressants comme des vidéos exclusives, ou encore quelques pages des différents Comics. Sympa.

 

En revanche, là ou le bât blesse, c’est dans la progression générale, bien trop répétitive et lassante à la longue. En effet, le soft ne vous demandera pas plus que de marteler de manière frénétique les touches Carré et Triangle, essentielles pour mettre à genoux vos différents assaillants. Il s’agit donc d’éliminer une série d’ennemis, avant d’en éliminer une autre plus conséquente afin de conclure le niveau. Certes, le soft nous propose de relever quelques défis comme terminer le niveau en un temps donné ou bien encaisser le moins de dégâts possibles, mais rien de bien transcendant au final. Les quelques phases à motos auraient pu éventuellement redonner un coup de fouet à l’ensemble, mais là encore, l’action n’est pas passionnante et l’on finit irrémédiablement par s’ennuyer ferme. Dommage, car l’univers est plutôt intéressant dans l’ensemble, et la technique n’est pas en reste. Un jeu très prometteur  lors des premières minutes de jeu, mais dont le principe s’essouffle finalement dès la fin du premier niveau.

Conclusion : 5/10

Ghost Rider n’est pas une énième adaptation bâclée comme on en voit trop souvent. Le jeu est très agréable à l’œil, les combos sont nombreux et jouissifs à réaliser, seulement la progression est bien trop basique pour tenir en haleine le joueur le long des quelques niveaux proposés. Les fans seront éventuellement ravis de découvrir les différents bonus à débloquer ainsi que le mode multi, exclusif à cette version PSP. Dommage car le titre possédait un réel potentiel.

 

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