Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Test Call of Duty : LCV

 

Après des hauts et des bas sur consoles de salon et PC, voilà que Call of Duty décide de prendre d’assaut la PlayStation Portable de Sony.

call-of-duty.JPG


Ce Call of Duty : Les Chemins de la Victoire constitue donc la première itération portable d’une des licences phares d’Activision (si l’on excepte évidemment l’opus N-Gage). Comme à l’accoutumée, c’est la Seconde Guerre mondiale qui va constituer le fond de nos aventures et c’est en incarnant tour à tour les forces américaines, canadiennes et britanniques que l’on va devoir mener à bien la quinzaine de missions proposées. Une courte intro en noir et blanc réalisée à partir d’images d’archives et nous voilà replonger au cœur des affrontements de cette guerre historique…une fois de plus…

 

Gameplay Call of Duty : Les Chemins de la Victoire

Le jeu suit donc en toute logique le chemin tracé par ses aînés, et nous propose un FPS à la mise en scène travaillée. Les premières minutes sont d’ailleurs idéalement pensées pour nous plonger au cœur de l’action, et outre nous inculquer les rudiments du gameplay, le soft offre d’office une excellente ambiance, toujours aussi scriptée certes, mais efficace. Côté gameplay donc, en l’absence de second stick analogique, les développeurs ont mis en place 4 possibilités de jeu différentes, mais celle proposée par défaut constituera très certainement la meilleure alternative pour chacun. Les déplacements du personnage se gèrent au stick analogique, tandis que les quatre boutons permettront de straffer et viser vers le haut ou vers le bas. Le bouton L permet pour sa part de viser plus précisément tandis que le bouton R est réquisitionné pour faire feu sur l’ennemi. Après un petit temps d’adaptation, l’ensemble se révèle relativement aisé, d’autant plus que les développeurs ont eu la bonne idée d’inclure un système de visée automatique, qui, en fonction de l’arme portée, permettra de locker un ennemi proche, et ainsi combler tant bien que mal au manque de précision inhérent à cette satanée absence de second stick analogique. Libre à vous toutefois de désactiver cette option. Le lancer de grenades, le rechargement, le changement d’armes ou encore le fait de s’accroupir et de se mettre sur le ventre sont autant de possibilités accessibles via la croix directionnelle, mais le gameplay dans son ensemble n’est pas très adaptée au support et manque terriblement de confort de jeu.

 

Les amateurs de la série Call of Duty retrouveront sans problème leurs repères puisque cet opus PSP ressemble à un ersatz de ce que l’on a déjà pu voir sur consoles et PC. Les mécanismes de jeu sont identiques, et l’on devra inlassablement effectuer divers actes héroïques comme récupérer des documents, faire sauter des points stratégiques ennemis, manœuvrer de grosses mitrailleuses pour sécuriser un endroit, éradiquer des blindés ennemis grâce au lance-roquette, etc. Rien de foncièrement original donc, sans compter sur une progression scriptée au possible (si bien que les habitués sauront parfois à l’avance quelle porte va s’ouvrir ou même d’où vont surgir les ennemis), mais aussi, et surtout, une IA ennemie proche du néant. Outre la possibilité d’activer un système de visée assistée, il semblerait qu’afin de compenser au manque de précision des contrôles, les développeurs aient décidé d’ôter des soldats allemands toute forme d’intelligence. Si bien qu’il arrivera très fréquemment qu’un ennemi nous manque misérablement à moins de trois mètres de distance ou bien qu’un autre n’ait toujours pas détecté notre présence alors que nous sommes à dix mètres devant lui. Un défaut évident qui facilite alors grandement la tâche du joueur, sans compter le fait que la jauge de vie semble également relativement généreuse, son principe de régénération étant par ailleurs identique à celui des opus console. Cela ne signifie pas qu’il est impossible de mourir dans Call of Duty : Les Chemins de la Victoire, mais après avoir saisi le concept, on arrête de se planquer constamment pour davantage foncer dans le tas.

Graphiquement, le titre est plutôt réussi et même si certaines modélisations laissent clairement à désirer, le soft offre quelques bons effets comme des explosions correctes et des aires de jeu relativement détaillées, bien qu’un peu trop étriquées par endroits. L’action est omniprésente et les quelques temps morts n’augurent généralement rien de bon pour la suite. L’architecture des niveaux rappelle pour sa part grandement Call of Duty 3 avec son lot de maisons bombardées, de murs écroulés et autres tranchées salvatrices. On restera assez déçu toutefois par le côté sonore de l’ensemble, assez peu inspiré visiblement, ainsi qu’un manque de trame scénaristique flagrant, le soft nous demandant simplement d’enchaîner les missions sans grandes surprises. Côté multi, le soft n’offre pas de fonctions online, juste du réseau local permettant à six joueurs de s’affronter en deathmatch, capture du drapeau et d’autres modes très classiques. Bof…

 

Conclusion Call of Duty : 5.5/10

Très prometteur lors des premières minutes de jeu, Call of Duty : Les Chemins de la Victoire se révèle relativement insipide au final, la faute à une progression peu inspirée, un gameplay pas vraiment adapté malgré quelques bonnes idées, et finalement un intérêt de jeu quasi inexistant. Sans compter le fait que moins de cinq heures de jeu seulement nous ont permis de boucler la campagne solo…

Les commentaires sont fermés.