Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Avis sur le jeu Zombie Panic in Wonderland - suite

Car il faut le dire, Zombie Panic compense son faible contenu par une difficulté assez élevée. C’est pourquoi, outre le fait d’augmenter votre score, si le décor est entièrement destructible, c’est aussi et surtout parce que certains éléments renferment bonus et munitions bien utiles pour votre survie. En plus de cela, il vous faudra vite voir et déceler les points faibles de chaque ennemi. Bien qu’ils succomberont à vos tirs quoi qu’il advienne, un zombie sera plus vulnérable à la tête alors que les gros lards, ressemblant aux boomers de Call of Duty : LCV ou Killzone 3, seront plus sensibles au ventre. Toutefois, l’élément central du gameplay réside dans l’esquive. Via une simple pression du bouton Z, votre personnage effectue une pirouette à la Jet Li lui permettant d’éviter tout projectile. Ce mouvement devient alors vite indispensable si vous voulez atteindre l’objectif, d’autant plus que vous faire toucher quatre fois est synonyme de game over ! La dernière subtilité du gameplay est la possibilité de se dégager lorsqu’un zombie vous étreint en appuyant plusieurs fois sur la gâchette de tir. Pour les moins acharnés, sachez cependant que les continues sont illimités et vous pourrez recommencer au début du niveau, sans devoir vous coltiner une nouvelle fois, les stages précédemment accomplis. Mais dans ce cas, votre score sera réduit à zéro.

Akaoni, pensant au fun avant tout, nous offre un soft avec un design très chiadé compatible 480p. Les niveaux sont colorés et chatoyants, les animations sont soignés. Comment ne pas sourire lorsque l’on voit pour la première fois un gros tas foncer sur vous, bras en l'air, la bedaine valsant de haut en bas, la bouche grande ouverte avec la moitié des dents en moins, pour vous asséner un coup de postérieur ? Le décor explose, des fleurs de cerisier volent, des arcs-en-ciel apparaissent, la poussière vient nous brouiller la vision… En plus de cela, un mode deux joueurs bien sympathique est inclus même si cela devient réellement un foutoir monstre. Malgré tout, force est de constater qu’aucun ralentissement ne vient perturber le jeu. Pour finir, des surprises sont à débloquer pour les plus aguerris dont un niveau bonus extrêmement difficile et un personnage que je vous laisse découvrir par vous-même.

En revanche, le jeu n’est pas tout blanc. Pour commencer, son principal défaut est son interface vraiment pas intuitive. Il n’y a aucun bouton pause. De ce fait, impossible de revenir au menu principal et on est contraint d’utiliser le bouton Home pour réinitialiser le jeu ou d’attendre le game over. Lorsque l’on veut jouer un certain niveau et que l’on en choisi un autre par inadvertance, cela peut finir par peser. Le deuxième problème est la caméra, un peu trop proche, qui empêche de savoir ce qui se situe sur les cotés lorsque l’on se déplace. Certains ennemis lançant des boomerangs, il arrive de se prendre ces tirs masqués en pleine poire, sans pouvoir anticiper quoique ce soit. On peut également regretter le fait que les armes soient identiques pour chaque personnage. Même si les armes de corps à corps pour se dégager des étreintes varient entre chaque perso, avoir une arme principale à munitions illimités, comme la mitraillette légère, spécifique à chaque perso pour leur donner une identité propre n'aurait pas été de refus. Enfin, si les bruitages s'inscrivent dans la plus grande tradition des animés japonais, les musiques drôles et entrainantes bien que répétitives, on peut regretter l’absence de voix durant les scènes entre chaque stage.

Au final, Zombie Panic in Wonderland est un jeu fun avec un certain challenge. La possibilité de jouer à deux, les bonus cachés, le mode difficile et un classement pour les amateurs de scoring donne au titre Akaoni Studio une rejouabilité certaine. Malgré ses défauts, il n’en reste pas moins un jeu sympathique pour seulement 10 euros, alors pourquoi pas ?

Les commentaires sont fermés.