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  • Avis sur GTA IV

    gta.JPGJe serais pour ma part un petit peu plus critique que Kamoon sur ce jeu. Même si ce GTA reste un des meilleurs jeux auquel j’ai joué, et un des plus addictif, il coltine tout de même certains défauts difficilement négligeables pour un jeu de cette trempe. Mais commençons par ce qui fait le charme de cet opus : La narration. Voler des voitures, être libre tout ça, ok, c’est classique pour la franchise, mais une narration pareille ! L’histoire en elle-même est une histoire classique de truands, avec les traîtres, les amis, les rebondissements etc… Mais les cinématiques sont d’une qualité exemplaire, chacune est mise en scène avec le moteur du jeu, qui fait des merveilles, et les attitudes des personnages sont criantes de réalismes (les attitudes hein, pas les modèles 3D qui sont très bon mais pas impressionnant). Le tout porté par des acteurs en VO parfaitement crédibles. Bref du tout bon de ce niveau là.

    Ce GTA ce différencie grâce à deux grandes nouveautés : Le téléphone portable qui est la pierre angulaire du jeu, outil multifonction qui gère les amis, les contacts, les missions, le multi joueur, permet d’appeler des numéros non prédéfinis (911, un taxi) etc …On peut tout faire avec lui, et il se révèle très pratique d’utilisation. Autre nouveauté : la possibilité de se planquer derrière les éléments du décor pour canarder à la Gears Of War. Cette possibilité dynamise grandement les combats, même si elle les rend un peu plus lents… Ensuite les classiques du genre fonctionnent, la conduite est certes déroutante, mais pas autant que les suspensions en chamallow. M’enfin une fois passé tout ça c’est du GTA qui tâche. Mais alors pourquoi je lui vois des défauts ?

    Tout simplement car si on le compare au précédent opus, on ne peux que s’indigner face aux petits trucs qui ont disparus. Ainsi fini le fait de se muscler, ou de grossir. La personnalisation de Niko ne se fait qu’à travers les vêtements qui restent finalement très classiques (pas de masques par exemple). Exit aussi la possibilité d’acheter des bâtiments qui rapportent ensuite de l’argent. Enfin la déception se fait dans les armes qui sont extrêmement limitées, et très classiques elles aussi. Terminé le Katana, la tronçonneuse, le mini-gun etc… Et les minis jeux ajoutés n’amusent que le temps d’une partie (billard, bowling, fléchettes). Ces disparitions sont très frustrantes au final car ce qui fait la force d’un GTA, c’est bien sa possibilité de s’amuser sans même suivre l’histoire. Hors ici la mollesse du gameplay (voitures plus lentes, gunfights plus posés), la disparition des armes rigolotes, même le peu de variété des codes (qui était un des éléments les plus utilisés dans GTA SA pour changer de personnage, créer des émeutes etc…) en font un titre nettement plus sérieux, très peu parodique et au final moins délirant. On a gagné en graphisme ce qu’on a perdu en fun. Difficile de concevoir ça comme un simple oubli des développeurs, bien conscients du succès de ces petits détails dans SA, mais plutôt une volonté de faire migrer leur jeu uniquement provocateur dans la catégorie des jeux sérieux pour adultes, bien plus classes pour briller en société. Cependant on a l’impression que GTA a perdu une partie de son âme.

    Mais ne vous y trompez pas, il reste tout de même une référence du genre, le genre de titre qui justifie à lui seul l’achat d’une next-gen (j’en suis la preuve vivante). Mais maintenant que le nouveau moteur du jeu a été inauguré, que Rockstar a gagné ses lettres de noblesses en publiant son jeu « mature », espérons qu’ils oseront aller plus loin au prochain opus, qu’ils se lâchent enfin pour nous proposer la profondeur d’un SA enjolivé par ce moteur graphique digne de nos téléviseurs HD (n’est-ce pas Kamoon ?).