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  • avis Dragon Quest : La Fiancée Céleste

     Enix en 1992 sort sur Super Famicom Dragon Quest V : La Fiancée Céleste développé par Chunsoft. Depuis, le mastodonte du RPG nippon a fusionné avec un autre champion de cette catégorie et ancien rival: SquareSoft devenant de ce fait Square Enix. Aujourd'hui, Square Enix ressort cet épisode. Que faut-il attendre de ce remake? Simple moyen de faire de l'argent facile ou véritable jeu capable de sensibiliser les foules et d'épancher leur soif de RPG sur la portable de Nintendo ? Seules les lignes qui vont suivre nous le dirons.

     

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    Dragon Quest : une aventure dès l'enfance du héros

     L'épopée débute par la naissance du héros que le joueur nommera de la manière qu'il souhaite comme dans tous les épisodes de la saga d'ailleurs, qui semble-t-il est de souche royale. Cette scène n'est qu'un rêve ou une réminiscence. Le héros se réveille au bord d'un navire auprès de son père, Petros, qui explique que ce n'était bien qu'un rêve et que la mère du héros est décédée. Arrivé sur la terre ferme et après quelques quêtes, le joueur fait la rencontre de Bianca, fille d'aubergiste, avec qui vous allez vous introduire dans un château hanté pour essayer de récupérer un smilodon maltraité qui sera pendant un temps votre fidèle compagnon. Après avoir rompu la malédiction qui touche ce château, votre chemin vous séparera de Bianca.

    Par la suite, vous rencontrerez le prince aîné du royaume de Cobourg qui se fera enlever par de mystérieux individus. Après l'avoir retrouvé, vous essayerez de vous échapper de l'antre d'une sorte de secte. Mais vos ennemis vous rattrapent. Heureusement, Petros vient à l'aide des deux enfants pour leur permettre de sortir des lieux. Le combat contre les membres de la secte tourne mal et le père du héros est exécuté. Cette scène dramatique se clôt par l'emprisonnement des personnages qui seront réduit en esclavage. La scène d'introduction du jeu touche à sa fin, malgré tout, l'aventure ne fait que commencer vous menant à travers le monde entier pour rassembler l'armure du héros légendaire puis de le trouver afin d'annihiler la source du mal dans le monde.

     

    Dragon Quest, La Fiancée Céleste : c'est l'histoire du remake d'un remake...

     

    En effet, Dragon Quest V : La Fiancée Céleste n'est que le remake du remake PlayStation 2 confié au studio Arte Piazza sorti le 25 mars 2004 au Japon, vendu à plus de 700 000 exemplaires le jour de sa sortie, malheureusement il n'a pas eu la chance de s'exporter à travers le monde. Cette version Nintendo DS propose graphiquement une version médiane entre l'épisode initial et le remake PS2. En effet, il reprend le design d'un jeu Super Famicom couplé aux capacités de la console portable pour nous offrir un jeu mélangeant 2D et 3D, disponibles selon les environnements où le joueur se trouve. Les touches L et R permettent de faire pivoter la caméra à 360°. Cette possibilité permet de voir des éléments du décor cachés par des angles morts.

    Bien sûr, la carte du monde est entièrement modélisée en 2D. Ce choix doit correspondre à la puissance de la NDS, pas assez élevée pour offrir une version plus proche du remake de 2004. L'animation pendant les combats ne subit aucune altération car les effets produits par les attaques ou les sorts sont très bien pris en charge par la console, les développeurs n'ont rien mis de côté, surtout pour l'animation des ennemis qui se meuvent avec une fluidité irréprochable. Le seul bémol est que les combats se font sur un plan fixe encadrant les ennemis mais pas l'équipe du héros. Néanmoins ceci n'est pas un frein pour profiter de ce jeu. C'est d'ailleurs tant mieux, puisque ça permet pour les joueurs les plus nostalgiques de se plonger dans cette épopée venue du passé, plus proche réminiscence de leurs meilleurs moments de jeu passé sur les RPG du temps de la Famicom/Super Famicom. Pour les autres, ceux qui n'ont pas connu cette période, cela leur permet de découvrir ce qui se faisait de meilleur à l'époque. Ces deux profils peuvent finir par être d'accord sur un point : avoir en main un jeu jamais sorti en Europe jusqu'à présent.

     

    Un système de jeu "Old School"

     dragon2.JPGSi l'on doit définir Dragon Quest : La Fiancée Céleste, il faudrait dire que c'est un "old-RPG" qui n'a pas pris une ride. D'abord parce que même si le système de combat est au tour par tour comme tous les RPG de son époque, il parvient à tirer son épingle du jeu. Les combats s'enclenchent après un morphing, le joueur a plusieurs commandes à sa disposition : attaque, défense, fuite, utilisation de sorts tactiques... et même la possibilité de changer d'arme en cours de combat en trifouillant dans l'inventaire du personnage, modifiant son équipe en plein combat, même si l'un des membres est mort.

    Les tactiques servent à définir un style de combat, comme attaquer en utilisant toutes les ressources de l'équipe, attaquer sans utiliser de sort, être sur la défensive, soigner les personnages lorsqu'ils sont dans une mauvaise posture... Ces tactiques sont idéales pendant les phases d'entraînement de l'équipe car elles évitent d'entrer les mêmes commandes pendant des heures, et sont modifiables après chaque tour d'un combat.