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  • Avis Splinter Cell Conviction - fin

    Suite de notre chronique sur le jeu Splinter Cell Conviction 

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     Rien ne sert d’avoir des armes sans savoir être un minimum discret. Il va falloir être futé plus d’une fois pour contourner le danger.  C’est dans cet aspect que l’on retrouve un petit peu de Splinter Cell. Les ombres sont des atouts majeurs pour ne pas être repéré. Quand vous êtes dans la pénombre, l’écran passe en noir et blanc et vous pouvez donc avancer tranquillement.  Attention quand même si des gardes ont des lampes ou si vous n’êtes pas assez discret, vous vous ferez attraper à tous les coups. 

    Heureusement, la dernière position connue va vous aider à trouver une issue.  Au moment où vous vous dévoilez, vous avez tout intérêt à vous déporter vers un autre endroit. C’est à cet instant précis que votre fantôme apparait et que celui-ci va attirer les balles et les grenades. A vous d’enchainer au mieux pour abattre toutes les personnes qui se trouvent dans votre champ de vision. Attention tout de même, cette option ne dure qu’un temps et si vos ennemis découvrent que vous n’y êtes plus, ils partiront immédiatement à votre recherche.

    Graphisme et intelligence artificielle dans Splinter Cell Conviction 

    Parlons de ce qui fâche, l’intelligence artificielle. Si ce n’est pas catastrophique, loin de là, on remarque tout de même un peu trop de simplicité par moment. Certains gardes n’attaquent pas forcément d’une manière adéquate et la précision de leurs tirs laissent à désirer. De plus, quand vous attirez certains ennemis dans votre secteur, qu’ils ont en plus une lampe pour éclairer, c’est la loterie … soit ils vous repèrent directement, soit ils font mine de ne rien voir. C’est à ce moment précis que ce nouvel épisode est pour le moins déconcertant, la difficulté est réduite tant vos adversaires sont facile à tuer. Il vaudra mieux donc tenter l’expérience directement en difficile.

    Graphiquement, Conviction est beau mais est un poil décevant pour un jeu HD de 2010. Si Fisher est bien modélisé, on ne peut pas en dire autant des autres protagonistes à l’image de Grim qui est d’une laideur impardonnable. Les paysages dans l’ensemble sont beaux, mais là aussi, certaines textures laissent à désirer. Que dire également de l’aliasing qui est présent tout au long du jeu et de certaines  animations décevantes. Pour un titre qui était fort attendu et en plus retardé, on était en droit d’attendre beaucoup mieux d’Ubisoft.  On doit saluer tout de même, LA meilleure idée du jeu qui lui offre beaucoup de classe au niveau du design, les objectifs s’affichant un peu partout autours de vous, soit en gros sur des énormes bâtiments, soit en petit sur divers murs et objets du décor.

    splinter---.JPGSplinter Cell Conviction à des défauts sur bien des points. Bon jeu d’action, mauvais jeu d’infiltration, il laissera sur la faim les fans de la première heure. Pour autant, le soft nous offre tout de même des bons moments accrocheurs et une bonne diversité, comme les interrogatoires, la mission poursuite à Washington et le flashback de Fisher qui ne laissent pas tout le temps le joueur faire la même chose. La campagne solo est courte, il vous faudra environs 6-7 heures pour la boucler. Rien ne vous empêchera de vous essayer au mode multi qui risque de vous satisfaire avec deux personnages : Archer et Kestrel. Vous aurez la possibilité de jouer l’histoire en coopération un des modes suivants :

    • Le mode chasseur qui consiste à éliminer les adversaires sur une carte sans vous faire repérer. Si c’est le cas, les renforts arriveront pour vous mettre des bâtons dans les roues. De loin le plus intense pour ce multi.

    • Le mode Dernier survivant vous permettra de défendre un générateur IEM contre des hordes d’ennemis pour vous en empêcher.

    • Le mode face à face sera l’occasion d’affronter un joueur réel, ainsi que des ennemis pour corser le tout.

    • Le dernier est infiltration qui doit être débloqué sur Uplay.

     

    Le dernier opus de Sam Fisher n’est pas une réussite totale, mais on peut saluer son côté accessible et sa prise en main immédiate. Pour répondre à la question en introduction, Splinter Cell n’est plus un Splinter Cell. Pour les inconditionnels d’action, ceux-ci y trouveront leur compte.

     

    Les + : Les objectifs affichés / le punch de certaines phases / accessibilité / prise en main / le mode multi/ l’action

    Les - : Graphiquement un poil décevant / IA un peu bête / durée de vie courte en solo / un scénario un peu bidon / l’infiltration …

     

    NOTE FINALE : 15/20