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  • Chronique du jeu Final Fantasy XII

    Il m’a toujours semblé que Final Fantasy XII faisait partie de ces jeux à faire, pas seulement parce qu’il est issu d’une des sagas de RPG japonais les plus illustres, mais aussi parce qu’il symbolise l’accomplissement des Final Fantasy sur PS2. A certains égards, il apporte un renouveau parfois critiqué… à une série parfois critiquée. Fini le tour par tour traditionnel, donc, et bienvenue le système hybride d’action en temps réel. Les gens ont adoré, détesté, et le jeu a le mérite de ne pas laisser indifférent. Du coup, dernièrement, j’ai pris le temps de me jeter dans l’aventure et je sais enfin ce qu’est Final Fantasy XII.

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    D’une manière générale je me préserve bien d’être un intégriste du « c’était mieux avant ». La nouveauté ne me fait pas peur, et j’ai toujours salué à bras le corps les initiatives allant en ce sens. Dans cet article, je ne remettrai donc pas en question le gameplay de cet épisode. Square Enix avait souhaité apporté un nouveau vent de fraicheur à une saga antédiluvienne et je ne peux que saluer cette initiative. C’était même courageux de leur part, à défaut d’être culotté. Toutefois, à force de jouer, il y a certains détails que l’on retrouve d’une production à l’autre, avec un air triste, presque abattu : « Ah, ils ont fait comme ça eux aussi… ». Final Fantasy XII m’a, malheureusement, permis de retrouver certains de ces détails qui m’agacent.

    Dans la marche, tu croiras

    Si on regarde d’un peu plus près les Final Fantasy et les RPG old-school en général, les évènements d’importance (telle que la découverte d’un riche et puissant bolide) se passent toujours au même moment. En ce qui nous concerne, c’est à la fin. A la fin, toujours, qu’on a le droit à un super vaisseau qui nous permet d’éviter toutes les rencontres aléatoires (ah, on me signale dans l’oreillette qu’ici les monstres sont visibles) et d’aller où on veut quand on veut. En pratique, l’utilité d’avoir un tel engin à ce stade du jeu permet essentiellement de revisiter rapidement les différents lieux déjà découverts, de compléter les différentes quêtes secondaires, et de prendre des niveaux parfois précieux à la vue du boss de fin. Mais souvent, quoi qu’il arrive, il faut marcher. Marcher, suer, avoir mal aux pieds. Tel est le crédo des vrais aventuriers. Alors bien sûr, dans Final Fantasy XII, petite astuce : avant qu’on ait vraiment accès à ce fameux vaisseau, on est parfois déposés devant notre prochaine destination. Mais jamais, jamais devant la porte. Ça serait beaucoup trop simple (et on aurait pas à parcourir les trente derniers kilomètres à pied). Et c’est même justifié dans le scénario du jeu : c’est physiquement impossible d’être déposé devant la porte (ne riez pas, je préfère simplement ne pas détailler).