Fifa 17 me met un doute, un gros même.
Quand on flirte tant avec la perfection et qu’on n’en exige pas moins du joueur, le plus infime hoquètement dans la mécanique de jeu fait grincer tout l’engrenage. Fifa 17 s’épargne le gros défaut sale qui tâche mais nous inflige une batterie de petits loupés qui sabordent cette promesse de perfection.
Le système de changement de joueur, salement laborieux, vous coûtera dix buts et trois manettes par saison. Doublez la mise avec l’IA de vos collègues globalement brillante, ponctuellement aux pâquerettes. Sans oublier un homme en noir, pathologiquement accroc aux pénalties. Et qui ne sait pas compter jusqu’à six, le gardien adverse s’offrant parfois 20 secondes, tranquille, pour dégager. A savourer quand vous êtes menés 1-0 à la 88ème minute en finale de Ligue des Champions…heureusement qu'il y a encore une amélioration dans l'obtention de crédits fifa (même si je préfère toujours autant acheter des crédits fifa sur http://improbable.hautetfort.com/fifa-ultimate-team/ car c'est pas cher et surtout rapide ) : la ligue européenne de FIFA 17
Bref, France-Brésil en puissance, Fifa 17 flirte, à force de microdéconner par ci par là, avec le France-Bulgarie de 94. Un potentiel de champions et des promesses d’étoiles sur le maillot barbouillés par des ginolettes (comprenne qui pourra…). Trop con. Mais trop bon quand même. Par cette impression rare d’enfin toucher, après quelques années d’updates à plein tarif, à un nouveau jeu de foot.
Par un plaisir de jeu qui survit aux petites conneries. Et par cette conviction presque mystique qu’il faudra être prêt pour un Fifa 17 enfin parfait.