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  • Test du jeu Overlord

    Loin d’avoir bénéficié d’une publicité outrancière, contrairement à certains titres à venir, Overlord est arrivé sans crier gare, et pour une surprise, c’est une bonne surprise.

    Overlord vous place dans la peau d’un chevalier mystérieux, réveillé de son profond sommeil par Biscornu et sa bande de larbins belliqueux. Contrairement à bon nombre de productions, ce n’est pas le bien qu’il faudra semer dans Overlord, bien au contraire. Le soft vous demandera tout d’abord de remettre d’aplomb votre Tour, en vous téléportant dans différents endroits et en récupérant les objets clés de la tour qui ont été dérobés ou perdus. Mais vous ne serez pas seul dans votre quête, puisqu’une armée de Larbins pourra également être invoquée, ces derniers vous seront d’ailleurs totalement dévoués. Que c’est bon de se sentir puissant !

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    Scénario Overlord 

    En effet, Overlord vous permet donc de gambader joyeusement dans les contrées via le chevalier en armure que vous incarnez. Ce dernier peut évidemment donner des coups d’épée, de hache ou de massue, ainsi qu’utiliser la magie en sa possession pour terrasser les ennemis. Mais ne croyez pas qu’Overlord ne constitue qu’un simple prétexte pour exterminer purement et simplement toute trace de vie environnante. Non, bien que le but ici soit de renforcer votre armée et votre soif du Mal, il faudra néanmoins faire un minimum attention à ses actions. Le soft vous laisse une totale liberté d’agir, mais sachez que massacrer les paysans vous fera incontestablement virer du côté obscur de la force, ce qui aura pour effet de développer vos pouvoirs noirs, mais ce qui vous vaudra également un accueil loin d’être chaleureux de la part des hommes. Ainsi, éliminer le tyran du coin, retrouver tel ou tel objet ou secourir un groupe de paysans prisonniers vous vaudra la sympathie des habitants (et donc souvent quelques cadeaux), ainsi que le développement de vos pouvoirs, ceux-ci devenant puissants, mais toutefois moins destructeurs. Un peu comme dans Fable, il va falloir mesurer ses actions, et le soft vous placera bien souvent face à des décisions à prendre, à vous de voir si vous désirez faire le mal pour rebâtir votre empire tout en aidant les habitants, ou bien devenir la pire crainte de toute espèce vivante.

    Mais comme nous l’avons dit en début de test, vous ne serez pas seuls dans votre périple, et vous pourrez donc invoquer de modestes serviteurs aux faux airs de Gremlins : les Larbins. Ces derniers vous sont dévoués corps et âme et exécuteront le moindre de vos ordres sans jamais rechigner. Certains ennemis abattus laisseront s’échapper un orbe de lumière, synonyme de Larbin supplémentaire à appeler via les puits appropriés. Il existe quatre types de larbins : les bruns, des combattants aguerris, les rouges, adeptes du feu et des attaques à distance, les verts, insensibles au poison et furtifs, et enfin les bleus, les plus faibles au combat, mais qui peuvent toutefois marcher dans l’eau (contrairement aux autres) et surtout ressusciter des alliés morts sur le champ de bataille. Bien sûr, c’est au fur et à mesure de la progression dans le jeu que vous aurez accès aux différentes espèces de larbins, et leur nombre augmentera également petit à petit au fil de l’aventure. Il faudra alors savoir jouer de manière stratégique par moments, donnant même parfois au jeu un petit air de Pikmin, sous peine de voir ses larbins se faire exterminer par un ennemi trop puissant ou un piège vicieux. Les larbins peuvent donc attaquer une cible déterminée, mais également faire exploser tous les objets destructibles et ainsi ramasser des armes, des casques, des armures, afin d’accroître leur puissance. Les dialogues (en français) sont très réussis, et souvent d’une débilité absolu, ce qui confère au titre une ambiance assez géniale.

    Techniquement, le soft offre de très beaux paysages, tantôt verdoyants, tantôt sombres, et l’on visite de très nombreux lieux différents. Les objectifs sont très nombreux et le soft n’est pas linéaire et offre de nombreuses quêtes annexes. La Tour vous permettra également de renforcer votre armure, de forger de nouvelles armes, ou encore de refaire la décoration, histoire de faire plaisir à madame, si, si je vous assure. Les voix sont excellentes nous l’avons dit, la musique est également dans le ton, et l’on se retrouve très vite plongé dans cette excellente ambiance humoristico-médiévale que l’on retrouve tout au long du jeu. Certes, on notera quelques petits bugs par ci, par là, quelques ralentissements par endroits, mais rien de bien méchant. Côté durée de vie, le jeu vous tiendra en haleine pendant une bonne quinzaine d’heures. Un mode multi est également de la fête, mais comme c’était le cas récemment pour The Darkness, celui-ci s’avère franchement anecdotique, avec un mode survie en coopération permettant à deux joueurs de s’entraider sur une mini-map, et les modes massacres et pillage qui mettront les deux joueurs face à face. L’intérêt est proche du néant, et le soft pâtît techniquement, avec de gros ralentissements notamment. Bref, une expérience purement solitaire, sadique par moments, mais toujours source d’un pur plaisir de jeu.

    Conclusion : 8/10

    On ne l’attendait pas forcément, et pourtant, de par son ambiance excellente, sa bande-son drôle à souhait et sa jouabilité simple, mais complète, Overlord nous a permis de passer quelques très agréables heures en sa compagnie. On regrettera simplement un mode multi totalement dispensable, et quelques petites longueurs parfois dans le scénario, mais rien de bien méchant dans l’ensemble. A essayer.